Les Débuts
Le premier atelier a commencé en juillet 2004, lorsque les habitants d’un village libanais, Bsous, se sont plaints d’une transmission des conflits des adultes aux enfants. C’était la première expérience «sur place» avec les enfants.
Après le premier atelier qui s’est tenu à Bsous, au Liban, avec un grand succès, nous avons confirmé notre vision que les enfants peuvent être intéressés par cette nouvelle porte ouverte qui les a aidés à découvrir et à s’exprimer.
Norma Sfeir, fondatrice de cette vision, anthropologue, cinéaste, directrice d’une association culturelle internationale, a estimé qu’un fil conducteur traversait tous les pays et les humains, un langage humain commun effacé par les habitudes et croyances culturelles imposées.
Elle raconte: «Pour retrouver la transparence, pourquoi ne pas donner à chaque enfant l’opportunité d’être en contact avec sa propre expression, à travers l’art. Cela pourrait les aider à transcender toutes leurs différences et à retrouver la beauté qui nous unit tous, et à l’exprimer.»
Nous croyons en une seule langue. Universel où il n’y a pas de place pour de prétendues barrières culturelles et sociales. Un langage qui unit tous les êtres humains.
Ce langage créatif dépasse chaque culture personnelle. Un langage universel, un langage que tous les êtres humains comprennent, qui est enraciné profondément.
Frida Debbanne, poète, journaliste et animatrice de la rédaction de cet atelier particulier dit: «c’était un paradis pour nous; cela a apporté un nouveau souffle qui nous a tous enveloppés ainsi que les enfants»